Il ne reste plus grand chose de notre vie d'avant, avant cette nuit du 10 juillet où un incendie a ravagé l'intégralité de notre habitation.
Il ne reste plus rien de tout ce qui a fait notre existence, tous ces objets collectés au fil du temps et qui trouvaient leur place comme une évidence.
Il reste peu de choses à récupérer, dans cet amas de pierres et cet amoncellement de bois ; ici et là, gisent les dernières traces de ce qui fut un havre de paix, une maison remplie de joie et de rires, de larmes et de cris, de claquements de porte et de musique.
Il ne reste plus qu'un immense tas de cendre qui s'affaisse petit à petit, qui ploie sous le poids de la charpente qui s'écroule. Le toit, attaqué par les flammes, a laissé place à une plaie béante, ouverte sur le ciel, à la vue des oiseaux indiscrets.
Par la bêtise, la négligence et la stupidité d'un voisin indélicat, cette maison, déjà érigée en 1820, n'aura malheureusement pas résisté à la puissance du feu qui a tout ravagé.
Reste, désormais les souvenirs, les albums-photos, récupérés in extremis et mis en lieu sûr. Mais il reste surtout le sentiment d'un immense gâchis...
Bonjour,
C'est très gentil de vous manifester et oui, je me souviens très bien de vous et du repas que nous avions passé à l'école maternelle).
Je dois dire que dans notre malheur, nous avons eu beaucoup de chance ; un concours de circonstances a voulu qu'un logement soit libre à Cannes-Ecluse et la mairie a été exemplaire car nous avons pu obtenir un toit le jour même de notre retour (un peu épique, je dois le dire). Ensuite, un véritable élan de solidarité s'est organisé et nous avons été équipé en deux temps troismouvements.
Aujourd'hui, nous avons retrouvé une vie presque normale ; les enfants sont tous partis pour les vacances, car ils ont bien mérité de se changer les idées.
Nous sommes maintenant dans l'attente, notre dossier est entre les mains de notre assureur et de tout un tas d'experts.
Il va falloir s'armer de patience car cela va être long, entre la destruction de la maison, les rendez-vous avec les uns et les autres ; mais comme je l'ai dit plus haut, il y a des situations bien pires que la nôtre. Ce n'est qu'une parenthèse, désagréable, mais une parenthèse.
Merci beaucoup et bonne journée.
Rédigé par : Titaïna | 16 août 2013 à 09:41
Bonjour, nous venons simplement d'apprendre la terrible nouvelle qui vous a touchée en Juillet (suite à un email de Denis). Nous sommes de tout coeur avec vous et pensons bien fort à vous et aux enfants. N'hesitez pas si vous avez besoin d'aide ou de quelque chose.
Catherine et Philippe FEGER (collegues de Christophe Faure; nous avions mangé avec vous le soir du repas de l'ecole maternelle)
Rédigé par : FEGER | 16 août 2013 à 09:29