Le blog du dimanche

Pôle Emploi vs Manpower

Lundi matin, c'est avec mon attestation ASSEDIC en main que je me rends à mon agence Pôle Emploi la plus proche de chez moi. Cette agence, je la connais par coeur ; je l'ai vu évoluer, j'ai vu le personnel évoluer également et j'en connais presque tous les rouages. Persuadée que mon dossier sera traité dans les plus brefs délais, j'ai été surprise lorsque l'hôtesse d'accueil, plutôt aimable, m'a informé que
" Cela ne va pas être possible, votre attestation n'est pas un original ; il me faut absolument un document original pour prendre votre dossier en considération ". Je souligne que mon dossier était complet et que j'avais même ajouté un RIP au dernier moment. J'avais même apporté un CV flambant neuf, juste au cas où.

J'explique à la jeune femme qu'à cause d'un problème informatique, mon dernier employeur (Manpower) n'a pas pu télétransmettre mon attestation ASSEDIC à Pôle Emploi et que le seul document que je possède, c'est ce papier que je tiens fermement en main. Rien à faire ; elle me dirige, néanmoins, vers une collègue à l'opposé de l'amabilité de ma première interlocutrice : pas aimable, pas souriante, désagréable au possible, inflexible. Son avis a été ferme et définitif, je devais trouver une solution par moi-même et libérer la place que j'avais trop longtemps monopolisé à son goût.
C'est donc très énervée que je suis repartie, avec mon dossier sous le bras. Néanmoins, j'ai pris la peine d'appeler la ligne Pôle Emploi pour leur expliquer mon problème. Je suis tombée, heureusement, sur un interlocuteur d'une patience infinie qui m'a informé que je devais me rendre à l'agence Manpower qui m'avait envoyé en mission et que cette agence devait tamponner mon attestation en y ajoutant la mention " Copie certifiée conforme à l'originale " et que, normalement, tout devait rentrer dans l'ordre. Je me rends donc à Sens où je trouve porte close ; je dépose dans la boite aux lettres, mon attestation avec un petit mot d'accompagnement ; et je croise les doigts....

Un jour, deux jours... toujours rien. Et bien sûr, c'est sans compter sur Cher-et-Tendre qui prend un malin plaisir à me mettre la pression en me balançant un " De toute façon, ils ont perdu, ton attestation. "  Et c'est surtout oublier que j'ai la copie facile et c'est donc accompagnée de ce nouveau document que je me rends encore dans l'agence Manpower de Sens où là, le tampon et la signature sont ajoutés vite fait bien fait. Je me rends encore plus rapidement à l'agence Pôle Emploi où Mme-Pas-Commode est absente. Et là, je tombe sur Mme-Votre-Dossier-Est-Complet qui m'informe, sourire inclus " Magnifique, vous avez toutes les pièces justificatives, je saisis votre dossier cet après-midi ". Je n'ai pas osé l'embrasser, mais d'autres personnes le feront certainement pour moi. C'est donc soulagée que j'ai quitté mon agence en croisant les doigts pour qu'un grain de sable ne vienne pas gripper cette magnifique organisation.

Tout cela pour dire que j'avais oublié combien les relations avec l'administration pouvaient être tordues et surtout, qu'il suffisait d'une seule personne pour que des portes s'ouvrent ou se ferment.

Travailler en réseau : avantage ou inconvénient ?

 Depuis mes premiers pas dans la vie active jusqu'à maintenant, les ordinateurs ont pris une place de plus en plus importante ; je dirais même qu'ils ont devenu les outils indispensables, en tout cas pour moi. J'ai eu l'occasion de travailler en réseau, mais dans un noyau somme toute assez restreint puisque ce " réseautage " ne s'appliquait, généralement, qu'à l'entreprise où se trouvait mon bureau.

Depuis trois semaines, j'ai intégré un entreprise qui travaille en réseau mais à très grande échelle, en WAN plus exactement. En effet, nous sommes connectés à notre maison mère située aux USA mais aussi à d'autres établissements situés, eux, en Italie, au Danemark, pour ne citer que ces pays. Et tout ce petit monde peut avoir accès aux informations de chacun... quand tout va bien ; et malheureusement, ce fameux travail en réseau comporte des inconvénients qui ne sont pas négligeables : impossibilité parfois de se connecter au réseau, modifications des logiciels que nous utilisons, modification parfois des imprimantes utilisées en France et j'en passe d'autres. Et surtout, la confidentialité n'est plus vraiment de mise, chacun ayant plus ou moins accès aux informations et données de chacun, où qu'il soit sur la planète. Par conséquent, la moindre petite erreur peut parfois prendre des proportions démesurées et cela accentue la pression sur chaque salarié qui peut, à juste titre, se sentir " épié ".

Alors, le travail en réseau, véritable avancée technologique ou inconvénient incontournable ? Je dirais les deux, malheureusement, pour une entreprise mondialement implantée. Mais cela ne va pas sans mal.

Mon CV revu et corrigé

  Après un mois de réflexion, de modifications, de tergiversations, mon CV a enfin pris une forme définitive, forcément provisoire. Et je le trouve plutôt réussi. Pour mettre mon parcours professionnel tortueux en avant, j'ai opté pour un CV par domaines de compétence ; en effet, auparavant, mon CV était présenté sous forme chronologique et malheureusement, cela donnait quelque chose de long (trop long) et d'indigeste. Il a donc fallu que je procède à des coupes importantes et à un regroupement de mon savoir-faire. Sans un passage par un atelier CV (au sein de Pôle-Emploi), je pense que je serais encore en train de me triturer les méninges.
J'ai fait lire le fameux document à un expert en la matière (qui voit défiler des CV tous les jours) et le résultat a été plutôt encourageant, puisqu'il n'a souligné qu'un seul point négatif ; néanmoins, j'ai apporté une toute dernière modification à ce précieux sésame, écoutant les conseils qui m'avaient été donnés.

Sincèrement, je suis vraiment contente du résultat final et j'espère qu'à force d'efforts, je décrocherai enfin un emploi à la hauteur de mes attentes.

Bilan de compétences - Seconde séance

Deuxième séance de BCA pour ce mercredi, avec, dans un premier temps, la vérification de mon travail fourni ; et là, c'est avec surprise que sont apparus les résultat de mon premier exercice. Il est ressorti que j'étais faite plutôt pour des actvités  de recherche, d'investigation dans le domaine scientifique. Comme quoi, on obtient parfois des réponses étonnantes. Il est aussi apparu que le travail en plein air et le domaine technique n'étaient pas mon fort ; et là, je confirme que je ne suis pas technique pour un rond, quant au plein air, j'aime bien, mais  dans mon jardin de préférence ! En conclusion, suivant la typologie de Holland, je suis du type " Investigateur ". Pour les curieux, il existe une multitude de sites décrivants cette fameuse typologie.

Pour la semaine prochaine, j'ai à nouveau du travail à fournir, en rapport avec la typologie de Holland, mais aussi en rapport avec le test " IRMR ". J'ai également des exercices à faire en allant sur le site de l'ONISEP. De quoi m'occuper encore pendant cette semaine à venir.

Bilan de Compétences

Comme je l'avais annoncé dans une note précédente, je me suis inscrite à un Bilan de Compétences qui s'étale en séance de 30 minutes sur six semaines. Ce que je n'ai pas dit, c'est qu'à l'issue de chaque séance, je dois fournir du travail ; bon, soyons honnête, ce n'est pas le bagne, mais... il faut malgré tout faire preuve de réflexion et d'objectivité et là, ce n'est pas aussi facile que ça y parait.

Pour ma première séance, j'ai eu droit à un petit travail d'introspection. Dans un exercice, je dois classer des métiers par ordre de préférence. 9 tableaux de 12 métiers différents me sont donc proposés et parmis eux, on peut y trouver des métiers tels que Statisticien, Archiviste, Maçon etc. A moi de les ranger au mieux de mes affinités. Dans un second exercice, je dois reconstituer mon parcours professionnel mais aussi y indiquer mes activités extra-professionnelles, mes études, stages et formations suivies. A moi de choisir l'ordre pour y développer ces renseignements ! Mon dernier exercice, et pas des moindres, consiste à remplir trois tableaux : Savoir-faire : activités / tâches exercées, savoirs connaissances, savoir-être qualités. Pour les deux premiers tableaux, je dois indiquer mon niveau de maîtrise et surtout mon niveau d'intérêt. Pour le dernier tableau, il n'y a pas de classement, mais il est bien difficile de s'auto-évaluer, sans tomber dans l'excès ! Parce qu'entre connaître ses qualités mais le faire objectivement, il y a un pas. J'ai donc demandé de l'aide à Cher-et-Tendre qui s'est contenté de me répondre : " Tu devrais noter ton côté St Bernard " ! Merci pour l'aide. Plus sérieusement, je trouve que ces petits exercices sont un bon moyen pour se remettre en question. La suite au prochain épisode.

Pôle Emploi - Bilan de Compétences

Toujours dans l'optique d'utiliser toutes les pistes qui me sont offertes, j'ai décidé de m'inscrire à un BCA (ou Bilan de Compétences) ; c'est une démarche que j'avais déjà effectuée il y a plus de dix ans, mais cette mesure m'a semblée nécessaire pour y voir un peu plus clair sur moi, mes compétences (encore), mon savoir-faire et la direction que je souhaitais prendre, professionnellement parlant.

Mon cursus va se dérouler en plusieurs séances de 30 minutes, avec des travaux pratiques à rendre chaque semaine. Bien sûr, l'assiduité est la clé de la réussite dans cette entreprise, mais ça devrait aller. La jeune femme qui anime cet atelier est agréable, et elle m'a déjà soufflé une ou deux idées (idées mises de côté, mais qui devraient ressurgir rapidement). Comme quoi, en secouant un peu la fourmilière, des idées surgissent sans qu'on s'y attende !

Pôle Emploi - Atelier CV, parce qu'il le faut bien

Dans ma démarche de recherche d'emploi, j'ai rapidement constaté que mon CV, très bon il y a quelques temps de cela, représentait aujourd'hui un obstacle conséquent. Trop long, trop lourd, il ne comportait que des inconvénients. C'est pour cette raison que je me suis inscrite à un atelier CV, animé par une spécialiste dans ce domaine.

Cet atelier m'a permis de pointer les points noirs de mon CV et surtout, d'imaginer de nouvelles pistes pour modifier ce document afin de le rendre plus attrayant. Il faut dire que l'ordre chronologique initialement choisi était devenu totalement indigeste. Pour cette nouvelle mouture, j'ai choisi la présentation par Domaines de Compétences, ce qui m'a permis de regrouper des tâches identiques entre elles, dans le même groupe.

Il me faut encore peaufiner la présentation de mon CV, mais je ne regrette pas d'avoir assisté à un tel atelier, gratuit, qui permet de se remettre en question en douceur.

Il n'y a pas de sot métier

Dans ma recherche d'un emploi, je suis amenée à accepter des missions qui pourraient paraître curieuses pour les salariés lambdas. Dernière mission en date, distribuer des prospectus aux passants, pour le compte du magasin Yves Rocher, situé dans la galerie commerciale du Bréau.
Point positif : la marque est archi-connue, la galerie est à l'abris et je connais du monde.
Point négatif : 6 heures debout en chaussures à talon, sans s'asseoir ; les courants d'air et... je connais du monde.

Plus sérieusement, j'ai été vraiment bien accueillie par une équipe féminine aux petits soins pour sa clientèle ; la directrice s'est montrée  agréable. Pour ce qui est du petit laïus à apprendre, j'en avais mis un au point, à ma sauce et j'ai distribué à tour de bras mon petit carton à qui voulait bien le prendre. Bien sûr, j'ai eu droit à des " Je ne me maquille pas " ou bien " Non merci, je n'en veux pas ", mais globalement, cela s'est bien passé. J'ai discuté avec une femme militaire qui se demandait si Yves Rocher proposait des maquillages naturels car du fait de sa profession, elle voulait surtout que ça ne fasse pas trop chargé.
Petit bonus, les filles de la boutique m'avait prêté des vêtements en accord avec leur tenue vestimentaire. J'ai adoré porter le tablier rouge Yves Rocher !

Est-ce que je referai ce type de mission ? Pourquoi pas si l'occasion se présente, mais cette fois, je m'habillerai en conséquence.

A la recherche du travail perdu - Tome 3

Je pensais en avoir définitivement terminé de ma recherche d'emploi ; je pensais pouvoir aborder l'avenir avec un peu plus de sérénité ; je pensais pouvoir faire des projets, en tout cas à moyen terme et tout cela sur l'apparente volonté de mon ex-patron de m'embaucher, au moins en CDD.

J'ai pris mes rêves pour des réalités, des vessies pour des lanternes et me voici, à nouveau, sur le marché du travail, avec, soyons honnête, un arrière-goût d'amertume. En effet, lorsque j'ai repris mon poste courant septembre, j'y croyais dur à mon poste d'Assistante de Gestion en CDD, tout du moins. Mon ex-employeur n'avait pas caché son enthousiasme et m'avait fait part de sa volonté de me garder, malgré une mésentente avec l'agence d'intérim qui m'avait trouvé cette mission. Je voulais y croire et j'ai tout fait pour me rendre " indispensable " même si je sais pertinement que personne n'est irremplaçable.

Je l'ai appris vendredi dernier, à la dernière minute, en tout cas, pas longtemps avant la fin de ma journée de travail. Bien sûr, le lundi suivant, je n'ai pas perdu une minute pour faire connaître la situation à l'agence M..... r dont je dépends et surtout leur faire part de mon ressenti après coup. D'accord, comme dirait Cher-et-Tendre, ils ont profité de moi, mais en même temps, pendant toute cette période d'intérim, j'ai été rémunérée et j'ai appris beaucoup sur le terrain ; cela m'a même permis d'entrevoir le futur sous un angle différent avec des opportunités dont je n'aurais pas forcément eu l'idée. Après avoir longtemps été Assistante Administrative, je pense pouvoir me tourner définitivement vers un poste d'Assistante de Gestion, dénomination qui me convient parfaitement. Maintenant, reste à savoir comment transformer cet essai définitivement avec un diplôme attestant de mes capacités à remplir cette fonction. J'ai bien quelques idées (Greta, Pôle Emploi), mais rien de très précis pour le moment.

Depuis lundi, donc, je suis repartie dans la course au travail ; certains diront " à l'échalotte ", postulant pour des postes similaires, épluchant les petites annonces. J'ai remis mon CV à jour car il en avait besoin ; j'ai volontairement enlevé des informations remontant à 1998 et qui, à mon sens, n'apportent plus grand chose à mon cursus à l'heure actuelle. Bien sûr, financièrement, cette mauvaise nouvelle a des répercussions et cela sent la restriction à plein nez. Mais néanmoins, tant que les enfants ont à manger dans leur assiette, des vêtements sur les fesses et un toit pour se loger... le reste, je gère.

A la recherche du travail perdu - Suite et fin ?

Il y a quelques temps de cela, j'avais rédigé une première note portant sur une mission d'intérim proposée par Manpower et dont l'intitulé de poste était Secrétaire ; un mois après ma prise de fonction, je dois avouer que mon opinion a grandement évolué puisque j'occupe un poste d'Assistante de Gestion. Honnêtement, c'est beaucoup mieux que ce que je pensais mais il faut dire que le travail ne manque pas. Il y a beaucoup à faire sur de très nombreux plans et il me semble qu'une embauche supplémentaire ne serait pas un luxe ; mais sur ce point, je préfère rester prudente.

Je prends, dès ce soir, deux semaines et demi de congés avant de retourner à la société ACEE et retrouver mon poste, et mes habitudes. Pendant ce laps de temps, je vais en profiter pour mettre un peu d'ordre dans mes papiers personnels (un comble pour une Assistante de Gestion), reprendre le sport (il serait temps) et profiter un peu des enfants.