Le blog du dimanche

Une petite victoire

Il aura suffit d'un commentaire sur une page Facebook et d'un Tweet agacé ; il aura suffit d'un commentaire sur le site d'Allianz France pour que notre situation, totalement bloquée depuis le mois de janvier, se décante, pour que les événements se précipitent.

Ce n'est pas encore la fin de nos péripéties, bien sûr, mais c'est un petit pas d'effectué.

Je trouve juste dommage d'avoir été obligée d'alerter les réseaux sociaux pour que notre demande d'acompte soit enfin prise en considération et versée ; après 6 mois d'écoulés, un nombre incalculable de coups de fils passés, et parfois l'impression de se battre contre des moulins à vent, nous allons pouvoir régulariser une partie de notre situation et repartir de plus belle.

Non, notre dossier n'est toujours pas réglé, non, l'indemnisation n'est toujours pas versée, mais au moins, il y a eu une amélioration.

 

Tu es partie.

Après 13 ans de bons et loyaux services, après 13 ans d'un amour inconditionnel et immodéré, après 13 ans de fidélité, tu es partie, dans le silence de la nuit, trouver la sérénité et la quiétude que tu méritais.

Nous savions que ce jour fatidique allait arriver car tu avas atteint un grand âge, t'accrochant à ce dernier souffle de vie qui t'animait encore et que l'on pouvait deviner dans tes yeux.

La tristesse d'Enzo est immense car tu resteras à jamais sa " Toutoune ", son tout premier chien, celui à qui il confiait ses joies et ses peines, celui à qui il disait bonjour en premier et qu'il embrassait en dernier avant de rejoindre son lit.

Tu nous manqueras à tous, mais tu auras toujours ta place dans nos coeurs.

Disneyland Paris, c'est magique !

Ayant travaillé pour Disneyland Paris lors de son ouverture en 1992 (d'abord dans les Hôtels puis ensuite sur le Parc et au Festival), alors que j'étais étudiante, j'ai toujours eu un faible pour ce Parc qui fut mon tout premier employeur. J'ai vu ce projet sortir de terre, les routes se construire, s'allonger, s'étirer ; j'ai vu les murs sortir également de terre, les boutiques, les attractions, les hôtels prendre vie et s'animer les uns après les autres.

J'ai assisté aux premiers pas de ce géant qui, 20 ans après, est toujours présent et ne cesse d'agrandir.

Aujourd'hui, c'est désormais moi qui vient à Disneyland Paris avec mes enfants ; c'est moi qui les accompagne, qui les dirige dans les attractions, qui les retient par le bras pour ne pas qu'ils se perdent. 20 ans après, les souvenirs sont intacts et la magie opère encore.

Pour que la magie soit présente " à volonté ", nous avons pris des Pass Annuels Dreams, pour que toute la famille puisse profiter d'une offre qui ne se présente jamais deux fois.  Et non, je ne le regrette pas, même si je suis certainement la plus accro au parc Disneyland Paris. 

 

Et tout part en fumée...

Il ne reste plus grand chose de notre vie d'avant, avant cette nuit du 10 juillet où un incendie a ravagé l'intégralité de notre habitation.

Il ne reste plus rien de tout ce qui a fait notre existence, tous ces objets collectés au fil du temps et qui trouvaient leur place comme une évidence.

Il reste peu de choses à récupérer, dans cet amas de pierres et cet amoncellement de bois ; ici et là, gisent les dernières traces de ce qui fut un havre de paix, une maison remplie de joie et de rires, de larmes et de cris, de claquements de porte et de musique.

Il ne reste plus qu'un immense tas de cendre qui s'affaisse petit à petit, qui ploie sous le poids de la charpente qui s'écroule. Le toit, attaqué par les flammes, a laissé place à une plaie béante, ouverte sur le ciel, à la vue des oiseaux indiscrets.

Par la bêtise, la négligence et la stupidité d'un voisin indélicat, cette maison, déjà érigée en 1820, n'aura malheureusement pas résisté à la puissance du feu qui a tout ravagé.

Reste, désormais les souvenirs, les albums-photos, récupérés in extremis et mis en lieu sûr. Mais il reste surtout le sentiment d'un immense gâchis...

Aux éclats !

Je t'aime moi non plus !

Un rien l'amuse

Cette photo d'Eloïse a été prise avant que nous allions au Parc des Félins.

Heureuse et insouciante, Eloïse était surtout concentrée sur la tige qu'elle tient entre ses mains ; pour elle, à ce moment-là, j'étais totalement invisible, inexistante. Je pense qu'elle ne s'est rendue compte de rien.

Après coup, elle a trouvé la photo très " zolie ".

C'est magique ! Et ça marche !

Lorsque l'on est à la tête d'une famille nombreuse, on recherche assez vite des bons plans, des astuces qui peuvent nous faciliter la vie et au rayon des fournitures scolaires, la société Elba a eu un véritable éclair de génie en inventant le Magic Cover.

Magic Cover révolutionne la corvée des livres qu'il faut couvrir ; en deux temps-trois mouvements, les livres (format A4) sont couverts et protégés. Livrés avec un mode d'emploi archi simple et une planche d'étiquettes pour l'identification, ces planches de protection sont une vraie bénédiction ! Adieu, rouleau transparent ingérable et scotch récalcitrant. Désormais, c'est un véritable jeu d'enfant.

 

Petit bobo et gros chagrin

Lorsque l'on est enfant, le moindre petit bobo peut parfois prendre des proportions monumentales.

Eloïse fait partie de la catégorie des " Sarah Bernhardt " ; le moindre petit bleu, la moindre petite bosse, la plus infime écorchure prend des allures d'affaire d'état qu'il faut traiter au plus vite, sous peine d'entendre gémir pendant des heures la blessée.

Pour preuve ce cliché pris alors qu'Eloïse s'était légèrement égratigné le gros orteil. Il ne manque que le son pour témoigner de la douleur de ce petit bout de chou qui n'a trouvé qu'un seul moyen pour sécher ses larmes, son doudou !

Au secours, on m'attaque !